Oliver Schneider
peintures
Marie Laure Guerrier
porcelaines
Vernissage dimanche 3 mars 2013 dès 14h30
Exposition du 3 mars au 31 mars 2013
Oliver Schneider
Né le 6.11.1968, de nationalité Suisse et Française
Formation en Suisse à l’Ecole d’arts appliqués de Vevey
puis l’Ecole des Beaux Arts de Lausanne
Diplomé de l’école supérieure de design industriel à Paris
A propos des peintures d’Oliver Schneider…
> Vues de l’esprit
Il s’agit là d’abstraction incluant la notion d’espace, de profondeur, de mise en perspective, induisant des paysages restant à imaginer, à décoder…
Ces « vues de l’esprit » laissent suffisamment de liberté d’interprétation pour permettre à chacun d’y projeter son univers. Bien que faisant appel à des références propres au parcours de vie de chacun, elles révèlent souvent des émotions partagées. Une démarche motivée par l’envie de toucher chacun dans ce qu’il a d’unique tout en mettant en évidence ce qui nous rassemble.
> Tensions dynamiques
Dans chaque tableaux on ressent une attention particulière a ne pas laisser l’évidence s’installer, à laisser une part de surprise d’incompréhension. Le regard posé est incité à s’interroger, ouvrant la porte à des voyages sans cesse renouvelés. La tension de chaque composition est parfois créée par des éléments inattendus qui semblent à première vue dérangeant, mais s’avèrent souvent enrichissants. Ils dynamisent la lecture de l’œuvre obligeant le regard à circuler d’un plan à l’autre.
> Se confier à l’instant
La fascination pour la couleur, la lumière et les énergies qu’elles peuvent apporter restent un des moteurs principaux de ce travail. Mais au-delà du langage visuel c’est une connexion la plus direct avec soi qui est recherchée. Une approche qui ,au fil des œuvres, a fait la part belle à l’instinct et à la spontanéité. Les matériaux, les outils, la technique et le processus de création se sont progressivement mis au service de cet objectif « se confier à l’instant ».
> Le champ d’expression
La réflexion et la prise de recul n’interviennent qu’en amont et à posteriori, et n’influent que sur le fond et laissant la forme libre de toute préconception. Elles permettent la maîtrise du champ d’expression sans préjuger de sa formulation.
> Que le spectacle commence !
L’origine de chaque tableau se définit souvent par une première palette de couleur, l’occupation d’un format donné, une humeur… L’intention de départ est en place et ne demande qu’a dériver et suivre le cours des pensées. À chaque instant, le tableaux peut basculer au détour d’un geste, d’une impulsion, d’une association de couleur, d’une superposition de couche, d’un collage…
Il entraîne l’artiste dans un voyage stimulant et plein de surprise. Pourvu qu’il en soit de même pour le spectateur !
Marie-Laure Guerrier
Née en 1955 à Lyon, Marie-Laure Guerrier vit maintenant en Bourgogne du Sud, en France, entre Cluny et Chalon-Sur-Saône. Après des études d’histoire de l’art, elle rencontre la céramique en 1980 et se forme auprès de Jean Girel et Daniel de Montmollin. Peu à peu, Marie-Laure Guerrier s’oriente vers la porcelaine, pour ses qualités tactiles et son aptitude à la lumière.
Après des périodes de travail plus ou moins longues sur différentes terres de hautes températures, je donne finalement la préférence à la porcelaine pour ses qualités tactiles, sa finesse, son jeu avec la lumière. Attachée à la beauté des céramiques chinoises Song, cette création s’oriente à partir de là, vers une esthétique contemporaine, cherchant une adéquation entre la sobriété des formes et la richesse subtile de l’émail. Tournée, chaque pièce est unique, envisagée comme une sculpture et inscrite dans le temps, mais se refusant au phénomène de mode…
Source: www.marielaureguerrier.com
